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sourire d'un enfant
eli albright ARRIVÉE : 22/08/2018 OÙ ES-TU ? : JAMAIS SEUL, DANS LES FLAMMES, DANS LES VAGUES, PIEDS DANS LE SABLE. MESSAGES : 135
| Sujet: JUSQUE DANS TES SONGES. Mer 22 Aoû - 17:14 | |
| eli albright
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I/ Vous faites une balade sur la plage. Qui est à vos côtés ? A. Une conquête B. Grand-mère C. Le chien D. Personne
II. Votre maison de rêve est-elle entourée d'une clôture ? Si oui, de quoi est-elle faite ? A. Il n'y en a pas. B. Oui, elle est faite de métal. C. Oui, elle est faite de bois. D. Oui, elle est faite de fer forgé.
III. On vous invite à une soirée sur la plage. Vous y aller... A. À contrecœur. B. Accompagné(e). C. Si c'est gratuit. D. Pour faire plaisir à votre petite sœur.
IV. Quel est votre mets préféré? A. Caviar B. Lasagne C. Tortillas D. Sandwich
| patronyme : eli, du prophète du même nom. eli, du fauteuil vide dans les synagogues, eli, le sauveur, le soutien, toujours là, on ne sait pas trop pour ca, quand il manque quelqu'un et qu'il faut bien garder la face. eli des annonces heureuses, du bien à venir, de la paix, un jour. il ne saurait dire s'il fait honneur à son nom, mais c'est le sien, c'est certain, et on lui a bien enseigné pourquoi. parce qu'il a été attendu, longtemps. adopté, bien loin de là ou il est né, un coin dont il ne connait rien. albright. la famille laissée bien loin, aussi, les racines dessinées, rajoutées. les feuilles qui poussent, aussi. âge, date de naissance : c'est un gamin, c'était un gamin du soleil. né un seize juillet, en plein soleil, apparemment. ça fait bien trente-quatre ans maintenant. origines : dans son sang coule l'amérique du sud, le guatemala, le ciel bleu profond, et le temps bien lourd. les ocres des villages, et tellement de choses qu'il n'a pas connues, pas vraiment, pas plus d'un instant. il s'en fout au fond. ses parents, les vrais, ils sont un peu blancs, il en ont appris, sur le racisme avec lui, même si moins qu'avec un autre gamin, peut-être. c'est qu'il passe bien, surtout avec une kippa sur la tête, qu'il aurait presque l'air aussi ashkénaze qu'eux, quoiqu'un peu plus teinté. et il en connait ce qu'il en connait, pur produit américain, un peu étrange, qui a appris son sang dans les livres, ses racines à la synagogue, et la vie dans les rues de new york. il grandit de partout, toujours curieux, et il sera peut-être toujours d'ailleurs. métier : ici, il ne sait pas encore. pas grand-chose, au moins. c'est qu'il a tout juste posé ses valises sur le sable chaud. avant, il en a fait des choses. payé ses études, sans honte, sans gêne dans des clubs. strip teaser, sourire en coin, regard mutin. mais il a bien fallu grandir, et s'il s'est payé ses études avec ça, c'est bien pour finir dans une caserne, pompier, capitaine même. l'amour des gens, et du risque, un peu, aussi. des choses derrière lui maintenant. peut-être des choses qu'il reprendra ici.statut : divorcé, de son plein gré, parce que les choses n'étaient pas ce qu'elles ont été, parce qu'il a appris à se connaitre aussi. divorcé, qui paie les pots cassés. au cœur un peu détraqué. aux yeux qui se baladent, à l'âme qui ne demande qu'à s'accrocher à quelqu'un mieux, comme une moule à son rocher. aux mains qui ne voudraient que se perdre un peu, sur des corps d'autres, et peut-être au fond, trouver le bonheur, avec un autre, plutôt qu'une autre. en attendant, il n'est pas seul. il n'y a pas que lui dans cette vie, et avant tout, il est père. à la merci de son israel, c'est certain. rêve : la liberté, sans fioritures. pour lui, pour son gamin. et le voir sourire, sûrement. le voir heureux, toujours. sans avoir à se soucier du temps qui passe, de la terre qui tourne, et de tous les choix qu'une vie peut bien offrir.traits de caractères : combatif, ouvert, attentif, impulsif, charismatique, débrouillard. keyword : ptsd, famille, danger, paix retrouvée |
des valises d'exilés
les pieds dans le sable, le visage entier engouffré dans un nuage. ils pourraient être bien ici. il se verrait bien vieillir ici. ils le seront bien ici.
les lumières de la ville sont trop sèches. tout sauf ternes. elles lui aggressent la rétine, maintenant, et il ne saurait vraiment expliquer pourquoi. il y a grandi pourtant, dans la ville. les buildings ne lui font pas peur, tant qu'ils ne tombent pas. il les connait comme sa poche, chaque rue, chaque fenêtre, chaque arbre, chaque flamme éteinte. tout ici est chez lui. un chez lui qui, quand il regarde par la fenêtre, lui donne envie de vomir maintenant. il n'aura fallu qu'une personne pour tout ruiner. qu'une fin d'histoire qu'il aura pourtant voulu.
c'est une île loin de tout qui ne grouille pas de monde vraiment pourtant son cœur bat pourtant, elle est vivante et ici, on croirait presque à aphrodite
il s'est marié un jour. jeune et con. un gamin, du genre qui flirte, du genre qui n'aurait jamais imaginé que tout ça - tout ça termine comme ça. elle était belle, il était beau, juste une histoire menthe à l'eau, comme on en vend dans les supermarchés, dans les gares, et dans ces librairies de plages. on ne se pose pas de question, c'est fait comme ce doit être fait. elle ne pourrait pas être plus shiksa, plus wasp, future avocate, l'ambition du monde, mais sa famille ne dira rien, tant qu'il est heureux. et les garçons aiment les filles, c'est juste comme ça. on ne le questionne pas, quand on l'a appris en grandissant, à la télé, dans les journaux, dans chaque ligne de chaque livre aisément empruntable. il s'est marié, parce que tout le monde se marie, parce que l'image était belle.
il y a de ces falaises qui donnent le vertige et de ces portes qui restent ouvertes des maisons ou chacun pourrait rentrer il ferme quand même la sienne toujours à double tour
israel n'était pas attendu. pas recherché. c'était une autre case à cocher. pourtant, il s'est senti vivant, la première fois qu'il l'a tenu dans ses bras. comme s'il avait trouvé sa place, enfin, loin de tout danger, loin du feu qu'il adore. pourtant il y retourne. sa place y est, et le risque, toujours l'accompagne. parce qu'il faut bien que certains en prennent pour que tous restent heureux, restent vivants, bien à leur place. et il les aime, ces gens, profondément. c'est qu'il est teinté d'humanité, et c'est bien là ce qui colore ses rires. ce qui fait résonner ses mots, en anglais, en espagnol, en hébreu. il brille, et il est heureux, vraiment, au milieu des lumières de la ville.
il y a quelque chose dans sa tête quelque chose qu'il voudrait bien chasser ici, ici pour ça, ce devrait être bien pour exorciser tous les démons du monde même ceux qui nous collent au corps même ceux qui nous collent au cœur.
la flamme n'est plus là. elle rejette ce fils qu'il adore. elle oublie l'appartement douillet, la photo de famille. même pas une histoire d'équilibre. peut-être qu'elle l'a senti s'en aller, se questionner. peut-être l'a-t-elle senti fauter. peut-être que ce gamin elle aurait dû l'avorter, elle qui n'en voulait pas, pas maintenant, peut-être jamais. mais c'était pour faire plaisir, pour ne pas le voir partir, avec ses yeux tristes et ses envies d'exister. et lui, il est un père, c'est certain. un mari, il en a l'alliance. mais un amant ? il ne pourrait trop le dire, trop s'en souvenir. et d'autres corps l'attirent, d'autres cœurs aussi, aussi peu qu'il ne veuille l'admettre. ces choses-là, on est censé les connaitre à quinze ans. ces choses-là, comme les premiers émois. c'est censé être une évidence, n'est-ce pas.
les filles sont jolies, ici. demoiselles de cartes postales mais au fil des balades sur le rivage au bord de la plage son regard se perd dans les filets des pêcheurs et dans les garçons qui les tirent.
peut-être qu'il n'a pas trouvé les bons mots pour lui annoncer. pour lui dire qu'il voulait partir. qu'il avait l'impression, sans avoir jamais menti, de vivre un mensonge. que peut-être ce serait mieux - pour tous les deux. le sourire est honnête, d'abord. la séparation amiable, aimable. leur histoire se termine comme elle a commencé, comme un glissement de terrain après des millénaires. comme quelque chose de tout simple, de tout bête. un point, à la ligne, histoire de continuer.
quand les vagues s'approchent trop de pieds trop petits pourtant, là, son attention n'est que pour lui comme quand les cailloux lui raclent les pieds comme quand les voitures le frôlaient d'un peu trop près comme quand les gens s'approchent un peu trop près dire qu'il faisait confiance au monde, avant
et puis un jour, son amour disparaît. celui qui lui restait. sa liberté, son idéal. juste une semaine après. l'angoisse, le doute, d'autres clichés. la rage au ventre, la peur au fusil. et cette envie irrépressible de faire quelque chose alors même qu'on sait bien qu'il n'y a rien à faire, alors même qu'on est coincé au fond d'un gouffre. elle est partie avec lui, sortie d'école, et une voiture qui roule trop vite. trois jours, trois jours avant qu'il ne tourne au vinaigre, qu'il ne devienne fou, et que le moteur se prenne un arbre. ils sont sains et saufs, tous les deux, à quelques égratignures près. il ne lui parlera plus. elle n'aura pas la garde, pas après une lettre, pas après des intentions d'en finir, pour lui retirer, simplement. il ne pose pas de questions. ne veut pas de réponses. voudrait juste ne plus douter, pouvoir respirer, et surtout, sa sécurité.
il a pris peur là bas lui qui n'avait peur de rien, pourtant et peut-être qu'il en a vraiment besoin, de ce nouveau départ ici. nulle part ailleurs. peut-être qu'ils sont deux. peut-être qu'ils peuvent être une famille comme ça. et si le risque est si loin peut-être aura-t-il moins peur un jour. peut-être apprendra-t-il l'amour. et d'autres normes. et une autre vie. une à enseigner, aussi.
derrière l'écran
pseudo/prénom : lots. les pronoms c il/iel, pour ceux que ça intéresse. âge : vingt et un ans. t'es où ? : en bretagne jusqu'à bientôt. un mot ? : j'ai pleuré devant mamma mia! here we go again, j'voudrais qu'on rembourse mon ticket. ton légume préféré : ew. le smiley qui te fait vibrer : crédits images : kawaiinekoj, v10l3t-jpg |
| | | abeille en devenir
phèdre aulain ARRIVÉE : 27/07/2018 OÙ ES-TU ? : entre osier et saule pleureur MESSAGES : 279 POUR S'OCCUPER : te rebouter avec tes os tous cassés, endormir tes maux, rebuter tes plaies dans tes rêves les plus catastrophiques
| | | | sourire d'un enfant
eli albright ARRIVÉE : 22/08/2018 OÙ ES-TU ? : JAMAIS SEUL, DANS LES FLAMMES, DANS LES VAGUES, PIEDS DANS LE SABLE. MESSAGES : 135
| Sujet: Re: JUSQUE DANS TES SONGES. Mer 22 Aoû - 17:27 | |
| promis, promis, j'avance vite j'sais pas si je vais faire un truc long ou brillant mais j'aimerais bien en avoir fini avant de dormir mais là j'viens de devoir utiliser google pour savoir combien ca fait 5+2 donc j'suis mal barré mais mais merci ! |
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Nia Botsaris ARRIVÉE : 18/08/2018 OÙ ES-TU ? : iliólousti víla sans doute, à faire disparaître les traces de vos excès de la veille. MESSAGES : 41 POUR S'OCCUPER : Femme de chambre, serveuse, parfois baby sitter
| Sujet: Re: JUSQUE DANS TES SONGES. Mer 22 Aoû - 17:28 | |
| God, j'approuve tellement cette playlist ! C'est beau, c'est éclectique, what else ? (et je ne parle même pas du choix de l'avatar ) Bienvenue à Kalo, j'ai hâte de te lire ! edit : et vive les trentenaires |
| | | sourire d'un enfant
eli albright ARRIVÉE : 22/08/2018 OÙ ES-TU ? : JAMAIS SEUL, DANS LES FLAMMES, DANS LES VAGUES, PIEDS DANS LE SABLE. MESSAGES : 135
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Nia Botsaris ARRIVÉE : 18/08/2018 OÙ ES-TU ? : iliólousti víla sans doute, à faire disparaître les traces de vos excès de la veille. MESSAGES : 41 POUR S'OCCUPER : Femme de chambre, serveuse, parfois baby sitter
| Sujet: Re: JUSQUE DANS TES SONGES. Mer 22 Aoû - 18:40 | |
| Mais de rien ! Je me suis fait tout une playlist Coeur de Pirate après mon message. c'était bien cool ! Vive la beauté alors. Et puis je viendrai quémander un lien pour former un club de parents célibataires aussi quand t'auras fini cette bien jolie fiche. Voilà, c'est dit. |
| | | Another one bites the dust
Elayjah M. Davis ARRIVÉE : 01/08/2018 OÙ ES-TU ? : À la recherche d'une incroyable aventures. MESSAGES : 15
| Sujet: Re: JUSQUE DANS TES SONGES. Mer 22 Aoû - 20:04 | |
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| | | as an irond hand in a velvet glove.
Ellis Haros ÂGE : 32 ARRIVÉE : 28/07/2018 OÙ ES-TU ? : les galas, les jolies soirées, les robes de bal. MESSAGES : 165 POUR S'OCCUPER : tu es propriétaire de ta propre discothèque, à kalokairi.
| Sujet: Re: JUSQUE DANS TES SONGES. Jeu 23 Aoû - 0:39 | |
| validation
Tu a été classé(e) dans le groupe super trouper lights are gonna find me.
Félicitations, tu es validé(e)! Nous espérons que tu te plairas sur VV. Pour bien commencer l'aventure, nous te référons à la section des liens ainsi qu'à celle des demandes. Si ce n'était pas déjà fait, tu peux aller lire les annexes du forum afin de te mettre dans le bain. Et maintenant que tu es fin prêt(e) pour l'aventure, nous te donnons rendez-vous dans le flood!
Je t'ai classé dans les verts, homme souriant, beau Eli, puisque tu souhaites un nouveau départ, pour toi, pour le fils adoré (je peux être sa belle-maman? dis ouiiii). Je te souhaite la bienvenue à Kalokairi. |
| | | bambino
Fiore Constantino ARRIVÉE : 21/08/2018 OÙ ES-TU ? : la tête sous l'eau (ou les pieds dedans, à défaut de). MESSAGES : 80 POUR S'OCCUPER : il fabrique des choses, des bijoux, des babioles, vend (et vole) des fruits, fait des châteaux de sable, la planche dans les vagues.
| Sujet: Re: JUSQUE DANS TES SONGES. Jeu 23 Aoû - 4:31 | |
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| | | | Sujet: Re: JUSQUE DANS TES SONGES. | |
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