| | Auteur | Message |
---|
moussaka fever
Thalassa Gavras ÂGE : 29 ARRIVÉE : 20/08/2018 MESSAGES : 145 POUR S'OCCUPER : son dax comme compagnon de route, elle sillonne l'île pour livrer des surprises aux habitants et aux touristes. artiste incomprise, elle passe le reste de son temps à faire des expériences graphiques.
| Sujet: par hasard (eli) Jeu 23 Aoû - 13:29 | |
| PAR HASARD - @eli albright
thalassa est allée voir la mer, très tôt ce matin, pour aller récupérer les algues échouées. elle en a récupéré tout un panier. et elle s’en est fait une coiffure, une tresse comme les statues déesses.
elle a garé sa mobylette en plein milieu de l’allée elle doit livrer quelques grammes magiques mais elle a perdue l’adresse alors au hasard, elle se présente au numéro trois elle pense que c’est ça, elle se rapproche de la porte bleu et tape un coup ‘bonjour, c’est thalassa’
et comme la réponse tarde à venir, elle pousse la porte qui est restée ouverte. elle fait comme chez elle, elle prend ses aises. elle observe l’intérieur et elle pense que la décoration est un peu triste, ou parce que l’endroit reste encore vide. thalassa adore les maisons, elle adore les visiter, comme une chasse au trésor où l’on finit toujours par trouver l’autre.
il y a la photo d’un petit garçon, et ça fait sourire thalassa, être enfant c’est ce qu’il y a de mieux. elle en sait quelque chose thalassa, la femme-enfant. |
| | | sourire d'un enfant
eli albright ARRIVÉE : 22/08/2018 OÙ ES-TU ? : JAMAIS SEUL, DANS LES FLAMMES, DANS LES VAGUES, PIEDS DANS LE SABLE. MESSAGES : 135
| Sujet: Re: par hasard (eli) Jeu 23 Aoû - 15:48 | |
| il ne dort plus si bien ces derniers temps. levé trempé aux aurores, souvent. aux aurores quand ce n'est pas au beau milieu des étoiles. et il faut toujours pousser une porte, vérifier qu'il respire bien, vérifier que rien n'a changé depuis le moment ou il a fermé les yeux. une forme de panique un peu étrange, qui n'a d'autre source que ce que son subconscient peut bien lui suggérer. la fin de tout. la fin d'un monde. la peur hantée.
il y a des cartons partout, dans la petite maison blanche. volets bleus. comme la mer, comme l'hiver, comme les cieux. comme quelque chose de nouveau. il n'avait pas prévu de finir ici. pas prévu ce coup de tête là. mais peut-être que sur une île loin de tout on peut trouver ce qu'on cherche. le bruit des vagues. le rien qui va mal. l'espérance. la sécurité. le renouveau. et peut-être que tout n'est pas bleu, maintenant. mais les choses sont bien tant qu'il garde les yeux ouverts au moins.
il a des yeux jaunes dans sa poêle, et il est trop tôt peut-être musique dans ses écouteurs, pas dans les enceintes elle dort sa terre promise il dort son idéal. et entre deux mélodies tendres du matin il y a comme un rien comme un pas.
et elle est ferme son emprise sur le couteau de cuisine qui dépassait d'un tiroir ouvert et elle est ferme, juste assez longtemps pour que de dos, la silhouette ne dise rien frêle. une gamine semblerait-il. du genre qu'il jetterait par-dessus son épaule d'un geste presque nonchalant. qui ne doit pas peser grand chose. pas une ombre pas un sourire fantomatique pas les peurs qu'il a laissé loin à l'autre bout du monde.
et il y a un meuble et des fleurs et ses écouteurs autour du cou et la lame, au milieu des fleurs, en-dessous sans un bruit. c'est que la réaction instictive n'est peut-être pas naturelle. qu'elle ne devrait pas être remarquable, remarquée. comme cette fille qui vraiment aussi frêle soit-elle - vraiment - n'a rien à faire là. c'est chez lui après tout, maintenant.
et pourtant, instinctivement, s'il fait un pas de côté, à mots cachés c'est bien pour rester entre elle et l'escalier on ne sait jamais. 'excusez-moi, vous cherchez quelque chose ?' peut-être connaissait elle d'anciens habitants, partis on ne sait trop ou. mieux vaut rester courtois. mieux vaut sourire, toujours. mécanisme de survie des plus exquis. des moins remarquables. des plus utilisables.
et elle n'a pas l'air méchante. et il pourrait bien lui serrer la main. mais d’où il vient, on entre pas ainsi chez les gens. et d’où il vient, surtout, on ne fait pas confiance aux gens. il l'aura appris à ses dépends. il a encore du mal à s'y faire. c'est si beau, vraiment, les gens. |
| | | moussaka fever
Thalassa Gavras ÂGE : 29 ARRIVÉE : 20/08/2018 MESSAGES : 145 POUR S'OCCUPER : son dax comme compagnon de route, elle sillonne l'île pour livrer des surprises aux habitants et aux touristes. artiste incomprise, elle passe le reste de son temps à faire des expériences graphiques.
| Sujet: Re: par hasard (eli) Jeu 23 Aoû - 20:06 | |
| entendre une voix grave résonner dans la pièce qu’elle venait d’envahir et tourner sa tête légèrement sur sa gauche. découvrir un homme, pas plus grand qu’elle. il a un certain charme l’inconnu de la maison numéro trois. ‘c’est ton fils ?’ elle ne s’encombre pas des règles de bienséance. ‘… il est très beau… comme toi’ et en même temps, il n’a pas l’air commode, il sourit un peu. il l’observe beaucoup il la dévisage presque. ‘et je suis certaine que lorsque tu ris, tu dois l’être encore plus.’ thalassa, on s’demande si elle réfléchit avant d’parler. elle pense fort, elle déstabilise, et thalassa qui lui fait un grand sourire.
elle pose le cadre qu’elle avait dans la main, pivote pour faire face à l’homme appuyant le haut de ses fesses contre le meuble. ‘je t’ai dérangé peut-être ?’ elle avait entendu sa question mais elle avait décidé qu’elle n’était pas assez intéressante pour y répondre. ‘j’voulais pas t’faire peur, tu sais’ elle laisse échapper un rire cristallin, parce qu’il a l’air tendu l’inconnu. il a l’air de se réveiller ou alors il ne s’est pas encore couché et il a cette barbe qui lui donne un effet négligé.
lentement, elle décolle son corps du meuble délicatement, elle met un pied devant l’autre. elle est pied nu, parce qu’elle a perdu ses chaussures dans le sable. la veille. et cela ne semble pas la tracasser.
elle se rapproche dans son short et sa chemise en lin blanche, vers lui, les mains derrières le dos. elle a laissé les trois premiers boutons de sa chemise ouverte, thorax légèrement apparent. elle marche comme un chat guettant sa proie.
elle s’arrête à quelques centimètres et un nouveau sourire qu’elle lui adresse ‘j’suis thalassa’ et elle lui tend sa main droite.
|
| | | | Sujet: Re: par hasard (eli) | |
| |
| | | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |