La mer et les pensées du Petri ne font qu’un seul ensemble, lorsqu’une vague frappe le bateau de famille, Hero pense à autre chose. Depuis ce matin, il a pensé à l’humour et aux histoires d’amour. Son père, canne à la main alors que le filet faisait son job, a fait des blagues sur la pêche et les marins, en mentionnant les femmes et leur habitue à faire chavirer chaque hommes sur les navires par leur beauté à en devenir aveugle. Il a toujours aimé parler des femmes comme étant un cadeau du ciel, parce que l’papa est reconnaissant, papa et les femmes c’est une grande histoire, mais aussi beaucoup de respect. L’père, il parle souvent des femmes et des histoires de marins, il a toujours dit que les hommes de son bateau finiraient avec des jolies sirènes, et qu’au moment venu, les fils les présenteront à la famille en parlant d’elle comme s’ils parlaient d’un diamant précieux qui leur permettraient de vivre une vie rêvée. Chez les Petri, il n’y a pas d’humour salace stéréotypé, mais des histoires à l’eau de rose, comme l’histoire de la dite française. C’est grâce au père qu’Hero a toujours voulu trouver sa sirène, qu’il a toujours voulu trouver la femme qui lui fallait pour l’emmener sur la plage tout les soirs, à la porter, à l’aimer. La vague a tapée sur le beau bateau abimé par les années. Et là, il a pensé à la beauté du ciel et de la mer parce que son frère a mentionné le ciel nuageux. Le garçon qui a souri, il aime les nuages et la pluie. Il aime sentir les larmes des cieux venir s’écraser sur sa peau chaude, il aime voir le ciel s’assombrir pour assister au spectacle quand celui-ci reprendra des couleurs. Bien que ce soit un gamin de la terre, il ne peut s’empêcher d’envier les cieux. Parfois, il pense à Icare et il ne le traite pas d’idiot pressé, mais de bon curieux. Hero aurait aussi brûlé ses ailes de cire et ne l’aurait jamais regretté. Il a seulement regretté les étoiles en observant le ciel nuageux, parce que les étoiles sont mises de côtés quand le ciel pleure. Et ce soir, il ne saura pas capable de les observer. Mais tant pis, il remet ça à demain, parce que demain, le soleil brillera à nouveau sur Kalokairi. Ses yeux se reposent sur l’océan, d’un bleu aveuglant, et il sourit à nouveau. Ils peuvent voir les créatures marines de leur bateau, côtoyer les habitants de l’océan et ça, il en a toujours rêvé. C’est ainsi qu’on lui expliquait le travail de pêcheur, en lui disant qu’il aurait la chance de voir toutes sortes de créatures au large, et qu’il pourrait même essayer de les toucher du bout des doigts. Il a déjà essayé plusieurs fois, à plonger ses mains dans l’eau salée turquoise, mais n’a jamais su atteindre ces poissons fuyards. L’enfant est devenu adulte, et parfois, il se surprend à essayer à nouveau, avant de reprendre ses activités et à trier les poissons pêchés. C’est un amoureux de la terre et des océans, mais ses rêves ont tendance à se nicher dans les poussières d’étoiles dissipés dans le ciel bleu foncé que les nuits grecques offrent.  Les filets remontent et les poissons gigotent, Hero quitte sa place assise pour venir assister les autres hommes à trier les habitants de l’océan et quand tout cela est fini, la mer gronde d’une autre vague comme pour montrer son mécontentement, pas contente qu’on se soit accaparé de quelques poissons pour combler la faim d’estomac vide. Il retourne s’installer, le garçon des mers, et il attrape son calpin cachée sous son blouson pour pas que des gouttes salées viennent ne l’humidifier, il n’oublie pas son style aussi, bien calée dans sa chemise chiffonnée. Et là, assis à observer les vagues s’affronter, il gribouille des mots et des phrases, des blagues à papa aux histoires d’amours, l’histoire interdite du ciel et de la terre.

pseudo/prénom : ilusm., pauline âge : dix-sept t'es où ? : belgique un mot ? : bcp trop doux, mon coeur peut pas supporter ton légume préféré : carotte parce que jfais dans la banalité le smiley qui te fait vibrer :   pr toujours crédits images : amor fati (ava), VOCIVUS (icons)